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    Retour tardif sur le triathlon d'Eupen. La course constituait une première évaluation après un petit mois d'entraînement et le bilan est plutôt mitigé, mon classement final constituant une déception (33ème).

    Néanmoins, une natation honnête, surtout en comparaison avec le peu de temps consacré à la discipline durant juillet, et un bon parcours vélo permettent de relativiser le classement. Le recul permet également de constater que les séances d'entraînement indiquaient une forme précaire en course à pied mais aussi un fléchissement à l'issu du cycle d'entraînement. En rompant avec un relatif équilibre entre les trois sports pour privilégier une augmentation du volume en vélo et à pied, j'ai provoqué une surcharge de fatigue que la petite période d'allégement n'a pu effacer avant la compétition, me faisant faire un footing sur les 21.1km de l'épreuve. L'état de fraîcheur à la fin de l'épreuve et la lucidité sur l'ensemble du parcours sont aussi des éléments positifs corroborant un coup de fatigue et un entraînement ne favorisant pas une performance aussi loin de l'objectif hawaïen.

    Mis à part cette déception, j'ai pu constater que le triathlon d'Eupen est une belle épreuve tant au niveau de la logistique que des parcours. Un petit bémol concernant les athlètes et le problème du drafting. L'attitude de certains athlètes, profitant de l'aspiration, voire collés aux roues, m'a choqué d'autant plus qu'il s'agissait d'une épreuve LD. A noter également la belle performance de Loïc Hélin qui remporte le championnat de Belgique alors qu'il est en pleine préparation pour Zofingen.


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  • Une déconnexion malvenue m'obligeant à rédiger de nouveau l'article, celui-ci sera plus bref ;-)

    Deux semaines après Nice, j'ai participé au sein de l'équipe grassoise à la quatrième manche du Grand Prix de Duathlon, organisée à Calais. Comme redouté, la forme n'était pas là. Je finis 55e. Notre équipe réalise une mauvaise affaire sur cette manche car Laurent (54e) et moi (55e) classons l'équipe en compagnie de David (top 30), nous faisons plonger à la 15ème place de l'étape.

    Un vélo mal maîtrisé nous fait perdre les quelques points nous séparant du 13ème club. Dans le même temps, Calais et Lys Aa ont réalisé de belles courses, provoquant un resserrement autour des places de barragistes. La finale gravelinoise va donc s'avérer cruciale car elle déterminera les relégués et les clubs barragistes, nous obligeant à prendre en compte les 4 clubs de D1 mais aussi les 2 clubs de D2 Molsheim et Toulon ! Pas facile tout ça !


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  • Près de deux semaines après l'épreuve qui m'ont donné le temps de savourer la performance et partager ma joie avec mes proches, je profite de cette matinée de repos pour analyser mon triathlon.

    L'avant-course :
    Rompant avec mes préparations habituelles, afin d'éviter les petits virus et refroidissements occasionnés par les puissantes climatisations des batiments publics et commerces, j'avais décidé d'entâmer l'affûtage deux semaines avant l'épreuve. J'ai donc réduit sérieusement le volume d'entraînement mais conserver un travail de qualité.
    Cette option apparaît payante au vu des chronos réalisés et étant donné qu'aucun pépin n'est venu perturber mon approche de Nice.

    La compétition:


    La natation

    Néanmoins, je pense la moduler en natation car les sensations n'étaient pas très bonnes. De plus, même si la natation ne m'a pas éprouvé, je pense avec du recul que le rythme adopté était un peu trop lent. Dans la perspective d'Hawaï, j'opterai vers un travail intégrant une large palette d'allure jusqu'en dernière semaine afin d'éviter ce faux-rythme.

    Le vélo
    Ayant encore mémoire le parcours après mes repèrages et ma participation en 2006 et après avoir demandé les opinions d'Olivier Spagnol et Christophe Bastié, j'avais opté pour un vélo de triathlon - le Cervélo Soloist avec tige de selle flippé - customisé par l'ensemble Rotor SAAB-Q-Rings mais en conservant un cintre classique + prolongateur. Pour les roues, après les 404 prêtées l'an dernier, j'ai retrouvé mes fidèles Corima Aero qui reprèsentent pour moi le meilleur compromis pour le parcours niçois. L'ensemble a été efficace. Même si le bris de rayon (dont j'ai du mal à trouver l'origine, si ce n'est l'âge de mes roues), le vélo a été performant et confortable.
    En ce qui concerne la course, j'ai adopté un rythme prudent sur la première partie afin de faire l'effort sur le col de l'Ecre et le plateau de Caussols. La casse du rayon m'a certainement pénalisé mais finalement, ayant pu rentré à bon port, je pense ne pas être trop à plaindre. 5h13 contre une prévision ambitieuse de 5h20-5h25 dans ces conditions sont largement positif. Finalement, le plus dommage - et avec le recul de 2 semaine - est que cela m'a empêché le groupe Dodet-Cadière-Léger-Lyoen et taquiner le top 10. Au niveau des améliorations possibles, je pense pouvoir progressé en axant exclusivement ma préparation sur l'Ironman. Les courses de vélo m'ont certainement aidé mais l'effort est quand même éloigné de celui du triathlon. En ce qui concerne le matériel, peut-être que cintre et casque de chrono auraient pu être de rigueur mais un cintre de chrono plat (comme le Hed) auraut été plus confortable dans les bosses.

    Le marathon
    Avec un chrono de 3h09, je suis très satisfait. Deux pistes pour progresser :
    - limiter les arrêts aux ravitaillements : je buvais quasimment arrêté à chaque ravitaillement
    - éviter de sortir du tempo : avec la foule de concurrents sur les deux derniers tours, j'ai eu tendance à ralentir

    La suite :
    d'abord Calais dès ce soir puis Hawaï. En tant que rookie, c'est difficile de pronostiquer ! J'attendrai d'avoir bien avancer dans l'entraînement pour me livrer à ce jeu ;-)

    Pour 2008 et le 4ème ironman, les ambitions seront si les conditions restent les mêmes de faire mieux. Avec des chronos de 54', 5h13 et 3h09, l'amélioration serait donc de franchir les barres des 5h sur le vélo et 3h sur le marathon. Pour la natation,  se rapprocher des 52' serait suffisant car je n'aurais pas le niveau vélo pour accompagner les pros. Tenter ce pari à Nice serait ambitieux mais au vu de la vitesse des inscriptions de Francfort je pense que les possibilités seront de toute façon limitée...

    Ambitions et programme à suivre donc...


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  • Quatre jours plus tard, un petit compte-rendu de mon Ironman France 2007 s'impose. Ma participation à cette troisième édition niçoise s'est décidée beaucoup plus tardivement que la saison dernière, dans les derniers jours d'avril. L'envie de gommer la déception de l'an dernier avec une longue et intense préparation effacée par un virus contracté durant la phase terminale mais aussi un calendrier favorable et le soutien de ma famille m'incitaient à revoir la Côte d'Azur. L'objectif serait de prendre du plaisir en réalisant la meilleure performance possible tout en poursuivant l'aventure du Grand Prix de Duathlon avec l'équipe du Triathlon du Pays Grassois.

    Arrivée sur Nice dès jeudi, j'en profitais pour récupérer très tôt les dossards. Un petit tour dans le village où je rencontrais Olivier Lyoen et il était temps de rentrer sur Grasse pour récupérer d'une journée de voyage. Retour samedi sur la Promenade des Anglais pour déposer vélo et sacs des transitions. C'est l'occasion de voir que l'épreuve a franchi un nouveau palier tant au niveau de la participation que de l'organisation. Mon dossard 209 me place à l'extrémité du parc à proximité des pros masculins et féminins, ce qui est plutôt un avantage au moment de la sortie de l'eau quand il s'agira de retrouver son vélo ! L'ambiance est studieuse et chacun est concentré sur la préparation finale des vélos tandis que la température reste clémente. Voyant peu de têtes connues, je préfère ne pas m'attarder afin de passer une bonne dernière nuit.

    Après une nuit assez courte et un solide petit-déjeuner, il est temps de prendre la route. L'heure est à la concentration et le voyage passe rapidement. Un dernier passage dans le parc permet de gonfler les boyaux, vérifier le Cervélo et déposer le camelback. L'heure du départ approchant, je me dirige vers la ligne de départ afin de choisir tranquillement le sas de départ où me rejoignent à l'approche du départ Marcel Zamora, Gilles Reboul, René Rovera ou encore Laurent Dodet. Le départ se passe bien et je me dégage de la masse, au contact de Zamora dont je distingue le bonnet vert. Prudent, je préfère temporiser et rétrograde dans le groupe, étant finalement lâché avant la première bouée. Les sensations sont moyennes et même si des nageurs reviennent sur moi, la natation se passe plutôt bien, avec une sortie de l'eau en 54'. Une T.1 sans soucis et c'est parti pour le parcours cycliste.

    Les premiers kilomètres se passent tranquillement, en prévision de la bosse de Gattière mais surtout de la remontée des Gorges du Loup nous emmenant vers le col de l'Ecre, principale difficulté du parcours. Ce rythme peu soutenu favorise des retours de l'arrière, notamment celui de José Jeuland, Sébastien Stalder et Laurent Dodet. Le premier me lâche après le virage précédant le raidard concluant la remontée de Saint-Laurent du Var tandis que les seconds me précéderont à partir de Tourette. La montée vers Caussol me permet de lâcher les derniers hommes revenus sur moi et revenir sur le groupe devant moi. La bascule du col permet de relancer mon allure en adoptant une position aérodynamique et en emmenant de gros braquets. Les sensations restent bonnes mais il s'agit de rester concentré afin de ne pas négliger l'alimentation et l'hydratation. La montée de Coursegoule laisse germer une pointe d'inquiétude. Les écarts avec les hommes devant moi se creusent tandis que les quadriceps deviennent douloureux. L'explication de ce fléchissement viendra quelques kilomètres plus loin mais il s'agit de ne pas relâcher mes efforts car les écarts se sont formés derrières moi. L'aller-retour aux pieds du col de Vence permet de jauger des écarts avec les leaders, me permettant d'apercevoir Christophe Bastié et le petit groupe devant moi. Sur le retour, j'aperçois Dominique Duchêne quelques minutes derrière moi mais j'entends surtout un rayon rompre sur ma roue arrière ! La roue va alors venir frotter régulièrement contre la base du vélo avant que je solutionne le problème en mettant régulièrement une claque pour replacer la roue dans l'axe. Malgré ces péripéties, je conserve un bon rythme, aidé il est vrai par les longues descentes présentes dans le dernier tiers du parcours mais assiste finalement au retour de D. Duchêne et de quelques hommes après Gattières. Une dernière petite claque replaçant la roue avant de reprendre le billard nous ramenant vers Saint-Laurent du Var puis Nice.

    Vient donc le temps du marathon que je débute avec sérénité après avoir vu que le départ de l'épreuve remontait à 6h12. Un bref calcul me donne un temps vélo de moins de 5h20 (ce sera finalement 5h13 après avoir retranché la T.1 ! Prévoyant un marathon en 3h30, mon pronostic de 9h40-9h45 prend forme. J'adopte un tempo qui parait lent après m'être fait doublé par Jonathan Léger et un allemand de mon groupe d'age mais je ne m'affole pas. Le demi-tour me parait de voir que l'écart avec le groupe comprenant L. Dodet, J. Lemoine, R. Cadière, O. Lyoen, J. Léger ainsi qu'Arnaud Coste et Xavier Diépart, tout deux en M25, mais aussi que beaucoup semble déjà marqués. La fin du premier tour me permet reprendre 4 concurrents, suivis de 4 autres dans le second tour. Les 10 kilomètres du parcours sont vites trop petits pour absorber le flux croissant de triathlètes et il devient vite impossible de distinguer les concurrents dans le même tour. Les nombreux dépassements et la crainte d'un coup de fatigue me font ralentir dans le troisième tour mais je relance néanmoins l'allure après le retour d'A. Coste. Les jambes répondent mais je reste mesuré, me souvenant des crampes ayant conclus mon dernier tour pédestre en 2006. Ma prudence permet un nouveau retour du combatif aixois à l'approche du dernier kilomètre. Cela me réveille et constatant que les jambes sont encore fraîches, j'accélère en deux temps et me dirige vers la finish line pour finir en 9h22'40. je franchis la ligne heureux de ce chrono nettement mieux que celui imaginé mais le meilleur est à venir un peu plus tard quand j'apprends je prends la 14ème place et remporte mon groupe d'age des 25-29 ans.

    La fin de l'épreuve me permet une brève analyse de ma course du jour et m'en réjouir. En effet, alors que je prévoyais un chrono approchant 9h45 décomposé en 55' de natation, 5h25 de vélo et un marathon autour des 3h20, j'explose mes pronostics avec 54' de natation, 5h13 de vélo et 3h09 sur le marathon auxquels s'ajoutent 3'15 pour T.1 et 2'21 pour T.2. Que du bonheur donc et bonheur toujours quand je vois mon nom en tête des M25, synonyme de qualification pour Hawaï. Ce résultat me permet de découvrir d'autres facettes de l'ironman avec la cérémonie des places pour Hawaï puis la remise des prix à l'issu de la Pasta Party, constater que la convivialité souvent racontée existe bien et savourer la montée sur le podium devant une large assemblée !

    Après quelques jours de repos, je vais maintenant me lancer dans une nouvelle épreuve : trouver des sponsors et mécènes afin de m'aider à financer le déplacement pour Hawaï et préparer au mieux la course afin de performer pour mes derniers pas dans la catégorie d'age des 25-29 ans !


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  • Comme prévu ce week-end, j'ai participé au circuit des Monts du Livradois, belle classique du calendrier élite français. Pour faire bref, content d'être enfin venu sur l'épreuve mais déçu d'avoir été complétement absent. Accusant un contre-coup physique durant la seconde moitié de la semaine, je n'étais pas rassuré par l'échauffement pour le contre-la-montre en côte.

    Bilan du chrono : 55e à 2'30 ... sur 5km. Pour relativiser, l'effort ne fut pas maximal mais la fessée fut quand même douloureuse Oups ! ! Il restait encore l'étape en ligne disputé en 4 boucles autour d'Ambert pour un total de 120km. Après tenu le peloton sur 50km, la bagarre pour le principal GPM du parcours provoqua ma perte. Je basculais loin des voitures avec des coureurs qui abandonnaient assez vite. Venu pour faire une bonne sortie sur le vélo, je continuais avec deux coureurs irlandais et australiens pour finalement être mis hors-délais à l'entame du dernier tour, étant pointé à un peu plus des 15' règlementaires. C'est donc finalement une centaine de kilomètres que j'aurais parcouru durant l'après-midi.

    L'analyse est donc assez simple : face aux meilleurs 1ères catégories, j'ai besoin d'être au top pour espérer rester dans les roues sur les parcours exigeants. En partant de là, le résultat est normal et remet sous pression après les lauriers du week-end précédent.

    Place ce week-end au championnat régional FFC organisé près de Saint-Chély d'Apcher. Encore une belle course au programme et de bons kilomètres accumulés en prévision de Nice. Je retrouverais à l'occasion mes coéquipiers Vincent Aldebert, duathlète bien connu et redoutable cycliste, et Sébastien Moreau, lui aussi duathlète et depuis peu triathlète (bravo pour 7ème place à Lavault-Saint-Anne !)

     

    PS : photo de la sortie de l'eau au triathlon de Carcassonne et d'une transition au gros dénivellé ;-)


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